Notre Histoire

La planète, telle que nous la connaissons, n'existait pas il y a quelques années. Dans le temps de Ginnungagap, le néant total dans le langage des anciens. À son commencement, la terre n'était qu'une boule de feux à son sud et la glace à son nord. La vie n'était pas possible sur cette planète. Le feu finit par faire fondre la glace et l'eau éteignit le feu. La terre était un peu plus vivable, sans toutefois l'être totalement. Des géants créateurs, aux pouvoirs sur les éléments. Ils étaient sept en tout et on les appelait les Primordiaux. Sans eux, la vie ne pouvait exister. Il y avait les six éléments primordiaux pour la vie, soit l'air, la terre, le feu, l'eau, la lumière et l'obscurité. La dernière était la plus jeune des géants. On ne savait pas trop pourquoi... Elle était jeune et n'avait pas d'élément possible. Elle regardait les autres faire le travail et pensa à ce qu'elle pourrait changer. Il n'y avait rien, mais pourtant... Elle imagina des personnes comme elle. Elle ferma sa main et en l'ouvrant, elle vit les créatures apparaître. Elle les nomma Istan pour l'homme et Gaërie pour la femme.

Istan et Gaërie furent les premiers à exister et les seuls à naître sous une forme adulte. Leur mère - si l'on puis dire, puisqu'elle lui donna la vie - leur demanda de peupler le paradis créé pour eux et de la diriger au mieux de leur nouvelle connaissance. Istan avait la prestance d'un dirigeant. L'ordre, l'image de richesse et d'opulence était tout à son honneur. Gaërie, elle, c'était plus l'image du désordre. Elle était mince et très attirante. Istan avait été élu le dieu suprême par les géants. Ils leur dirent ensuite de créer les Ases, un peuple de guerriers et de bâtisseurs, et les Vanes, un peuple de magiciens et de diplomates, une version miniature d'eux-mêmes. Après de nombreux échecs, Istan envoya les Menolak (les échecs) dans Helheim et les oublièrent. Istan le fit et ensuite, il tomba sous le charme de Gaërie. Ils eurent une petite fille, Taïwa. Elle était aussi belle que sa mère, mais avec les pouvoirs de son père. Elle défendait justice et loi. Istan était amoureux d'elle et Gaërie aussi l'aimait, ou du moins, elle aimait les enfants qu'il lui donnait. Ils eurent après Lyan. Le jeune homme était déjà fort et musclé en naissant adolescent. L'âme combattante du jeune homme rendait sa mère très fière. Istan regardait sa petite famille, tout aussi différents les uns que les autres. Mais plus il y avait d'enfant, plus sa femme se montrait sombre et noire. Istan lui disait ses craintes et la majorité du temps, elle éclatait de fureur. Istan la calmait du mieux qu'il pouvait, mais souvent, c'était leurs enfants qui la calmaient. Ils ne s'attendaient pas à ça, mais peu après leur dispute, un couple de jumeaux firent leur entrée dans le domaine des dieux ; Kawn et Malia. Le jeune homme était si beau, un dieu de la musique et de la poésie. Il se faisait brasser par sa mère et son frère. Malia était aussi belle que sa mère et sa sœur, mais sa mère en était follement jalouse. Malia avait un pouvoir plus fort que son père et sa mère réunis. Elle leur faisait vivre des événements plus forts qu'auparavant. Gaërie en devenait violente, la vie dans les cieux n'était plus du tout comme avant. Taïwa avait pris les jumeaux pour les protéger de leur mère, Istan et Lyan faisaient leur possible pour la calmer. Ce fut Taïwa qui la contrôla et elle décida de l'enfermer dans le noyau de la terre-mère avec les Menolaks, qui la reconnurent comme leur déesse-suprême.

Gaërie aimait ses enfants, mais l'enfermer ainsi lui brisa le cœur. Elle se débattait dans sa prison, faisant trembler la terre. Les Vanes ne s'en inquiétèrent pas. Leurs établissements étaient très solides et magiques. Quant aux Ases, ils étaient tous sur le pied de guerre croyant d'abord que c'était les Vanes ; ils leur firent la guerre. Malia et Taïwa arrivèrent sur le champ de bataille. Tous s'inclinèrent devant leur déesse. Malia alla voir les chefs et les emmena à sa sœur. Celle-ci mit fin à la première guerre en leur expliquant la situation. Malgré la fragilité des relations, les deux peuples restèrent en paix. Istan restait avec sa femme. Il aimait la mère de ses enfants, mais maintenant qu'il se tenait devant elle, dans Helheim, il ne la reconnaissait plus. Les Ases et les Vanes étaient trop fragiles contre Gaërie.

Lyan se sentait seul. Il avait beau être le dieu de la guerre, il lui manquait quelque chose. Il alla voir son père, qui lui sourit. Il lui dit de se trouver une femme parmi ses sœurs et que si le problème n'était pas réglé de revenir. Lyan avait toujours eu un faible pour l'aînée. Il alla donc sur sa branche habituelle et la regarda. Taïwa méditait. Depuis le départ de sa mère, elle devait s'arranger pour que l'ordre soit en équilibre. Lyan descendit et alla la voir. Taïwa l'avait senti arriver et le salua. Lyan l'avait courtisé, mais Taïwa avait refusé ses avances. Lyan l'avait mal pris et avait commencé à la brasser. Malia était arrivée juste à temps et prit Lyan avec elle. En sa présence, Lyan pleura dans ses bras. Malia lui donna toute la tendresse qu'il avait de besoin. Lyan regarda sa petite sœur. Elle avait des milliers d'années, mais elle semblait si jeune. Lyan ne réussit pas à gagner la victoire sur son cœur. Il répondit doucement à ses besoins. Lorsque Malia lui annonça qu'elle était enceinte, il était si heureux. Cependant, lorsqu'elle accoucha de ses enfants, ils étaient tous surpris, les parents les premiers puisque les enfants étaient des petits dragons. Istan compatissait pour les parents et fit un autre monde pour eux. Malia et Lyan ne voulaient pas les perdre, mais ils ne pouvaient rien faire. Ils les laissèrent donc dans les collines et les grottes sur Terre. Leurs enfants évoluèrent sans difficulté dans leur monde pourtant. Malia lui donna un pouvoir pour se changer en humain, mais ceux-ci préféraient rester sous leur forme primaire.

Malia s'inquiétait pour son frère jumeau. Elle l'aimait puisqu'il avait partagé leurs meilleurs moments ensemble. C'était sûr puisqu'ils étaient jumeaux, mais bon. Elle voyait bien que quelque chose clochait, mais quoi... Elle s'installa près de lui et l'écouta. Ses poèmes parlaient exactement de ce qu'il vivait. Elle lui demanda pourquoi il ne se laissait pas. Il haussa les épaules. Pour une fois que sa sœur réussissait à le convaincre... Il se leva et alla voir Taïwa. Il la charma de ses tendres moyens. Leur relation fut très longue avant d'être développée à son maximum, mais cela en avait valu la peine. Taïwa eut trois portées de quatre enfants. La première portée était la lumière et les ténèbres. Les premiers avaient la peau blanche alors que les autres l'avaient noir. La seconde fut l'eau, peau bleue, et le feu, peau rouge, et pour finir l'air, peau verte, et la terre, peau brune. Leurs bébés étaient des fées. Les quatre fées, qui naissaient, étaient à l'opposé, fille ou garçon et les éléments opposés.

Gaërie voyait de sa prison tout ce qu'il se passait à la surface. Elle était folle de colère, mais sa prison l'empêchait de faire quoi que ce soit. Elle était si fâchée qu'en tapant contre la paroi du mur, des gros morceaux de roches tombèrent et firent de la poudre de roche. Elle la vit voler et créa des géants de pierre. Ils étaient forts et puissants. L'image qu'ils donnaient ressemblait à des chevaliers noirs. Ils étaient épeurant. Gaërie ne pouvait pas les laisser dans Helheim. Donc elle les mit sur une île. L'île était simplement une plateforme de pierre. Durant plusieurs années, elle transforma la poussière de pierre en géant de pierre. Istan voyant ce que son ancienne femme était en train de faire, décida de créer les célestes. Pourquoi ne détruisait-il pas les ignobles créatures de Gaërie ? Un autre dieu ne pouvait détruire directement les créatures des autres dieux. Donc, il ne pouvait pas détruire lui-même les géants et Gaërie ne pouvaient pas détruire les Ases et les Vanes. Ils eurent comme unique mission de protéger ces autres créatures. Les célestes n'avaient pas de corps physique. Ils ne pouvaient pas mourir par une arme. Les célestes descendirent sur Terre et préparaient les créatures au pire. Istan avait en tête une autre sorte de créature pour qui le savoir était plus grand que tout. Il avait trouvé une île près du continent. Pour qu'elles puissent se rendre sur la terre, il avait créé des naïades : des créatures aux allures de femme, mais qui pouvaient respirer sous l'eau. Étrangement, tous les hommes, qui naissaient naïades, mouraient peu de temps après avoir vu le jour. Elles étaient des créatures de beautés et pour se reproduire, elles allèrent simplement s'accoupler avec un homme d'une autre race.

Le temps passa et l'îlot devenait trop petit vu que les géants de roche devenaient de plus en plus nombreux. Gaërie fit pousser l'îlot de roche avec l'eau qui l'entourait. Elle attendait la nuit tombée et arrêta doucement le navire de fortune sur les larges berges du continent. Les géants arrivèrent si vite qu'ils firent trembler la terre. Tous se réveillèrent et les célestes firent la première ligne en intervalle d'un céleste et d'une créature. Les pertes furent moins grandes chez les défenseurs, puisque trois heures plus tard, au lever du soleil, tous les géants furent morts. Debout au milieu du champ de bataille, il y avait William, un céleste apparu à peine quelques heures auparavant. Il était la raison de la fin de la guerre. En effet, Istan lui avait donné des pouvoirs plus puissants pour pouvoir aider ses frères. Il transforma l'eau de la rivière en courant de lave. Il fit lever les vents et poussa les hommes de pierre à fondre dans la roche liquide avant de la rechanger en eau.

Gaërie avait vu le massacre. Elle secouait la tête. Malgré le dur coup qu'elle avait fait subir aux créatures de son mari, elle voulait gagner, détruire ce qui était cher à ses yeux. Les ténèbres, la jalousie et le mal se lisaient dans ses yeux. Istan versa des larmes. Il ne reconnaissait plus la femme qu'il avait tant aimée. Il appela la mère-fondatrice pour lui venir en aide. Elle apparut quelques années plus tard. Elle connaissait bien le côté romantique et son besoin d'avoir une femme à ses côtés. Elle ne pensait jamais qu'il allait être dans un tel état. Elle lui créa une nouvelle femme, Amiva. Istan en la voyant hésita. Il était fidèle à sa première femme. Amiva le comprenait et lui laissa tout le temps qu'il lui fallait. Istan apprit à la connaitre et ils développèrent une relation. Istan oublia rapidement Gaërie et ne s'occupa plus que de la déesse des étoiles. Amiva n'était pas que la déesse des étoiles, elle était aussi la déesse messagère, des mariages et de la famille. Durant ce temps, à Helheim, la Mère-fondatrice essaya de contrôler sa fille. Gaërie était incontrôlable. La mère-fondatrice lui dit alors ce qui se passait en haut et Gaërie se calma sur le coup. Elle était sous le choc. Comment Istan pouvait lui faire ça ? Et leurs enfants, étaient-ils au courant et d'accord ? Elle se sentait si trahie. La Mère-fondatrice la laissa seule... Gaërie resta seule et pensa au moyen de pouvoir se venger. La Mère-fondatrice pouvait la calmer, mais n'avait pas le cœur à la détruire, car, malgré tout, détruire les ténèbres tuait en même temps la lumière. Gaërie souriait à son plan. Tout faire pour faire mourir Istan. Celui-ci se battait avec William pour que celui-ci revienne au pays des dieux. Seulement à chaque fois qu'il était là, peu de temps après il retournait sur Terre.

Istan ne savait plus quoi faire de lui. Il n'arrivait jamais à lui faire comprendre que sa place n'était pas parmi les hommes, mais parmi les dieux. Il lui expliqua tout ceci calmement pour éviter une autre guerre céleste. William expliqua qu'il voulait en apprendre plus sur ce peuple et mettre en place de meilleurs moyens pour qu'il puisse les défendre. Istan n'en pouvait plus. Sa femme vint le voir et le guérit de tous ses troubles. Istan se sentait déjà plus jeune de plusieurs siècles.


Peu après la guerre contre les hommes de roches, les Ases et les Vanes rebâtissaient leurs monuments et tout le reste. Ils construisirent aussi des monuments pour les dieux à la demande de leur sauveur. William avait clairement dit de simplement se souvenir de lui, de ne diriger aucun monument. Durant le long séjour qu'avait passé William sur Terre, la principale raison qui le forçait à rester là, c'était une femme. Miaéla était, pour lui, la plus belle de toutes les femmes. Il était éperdument amoureux de cette jeune femme. Miaéla l'aimait aussi. Les deux êtres passèrent les meilleurs moments de leur vie dans les bras l'un de l'autre. Miaéla lui avait annoncé qu'elle était enceinte de lui et William était si heureux. Miaéla se mourait à petit feu tout au long de sa grossesse. William avait beau tout faire, il implora Istan de lui venir en aide. Il descendit sur Terre durant le travail de Miaéla. Istan ne pouvait rien faire. William aida à mettre au monde les deux enfants et ensuite, Miaéla mourut. Istan mit sa main sur son épaule et lui dit :

« Chaque céleste qui aura des enfants avec un ou une Ases ou un ou une Vanes fera naître des porteurs. Les porteurs, à l'âge de 18 ans, seront revendiqués selon leur véritable nature.»

William prenait ses enfants contre lui et pleura. Il ne voulait pas créer une nouvelle race divine. Il voulait vivre avec sa femme et ses enfants. Il rêvait d'une vie simple, comme les créatures qu'avait créée son maître. Il éduqua tout de même ses enfants à son meilleur. Il avait toujours le cœur brisé et l'esprit en deuil de sa belle. Tous les célestes leur donnaient des cours et très vite, le nombre de porteurs augmenta. C'était souvent des jumeaux, ou des jumelles. Tous étaient attirés par la lumière.

La planète se peupla encore et encore. Tous étaient heureux. Istan, malgré sa nouvelle femme, ne pouvait oublier celle qui se faisait oublier. Istan se sentait encore mal. Elle était toute seule en bas et son cœur lui faisait mal lorsqu'il pensait à ça. Il alla donc la voir. Il lui avait apporté un petit cadeau. Il avait vu la mort d'une femme après qu'elle ait accouché. Il avait donc apporté le bébé à Gaërie. Elle le regarda, comme si c'était un piège. Mais son esprit maternelle prit le dessus. Elle prit le bébé au grand bonheur d'Istan. Elle appela le bébé Elena. Elle semblait heureuse d'avoir à s'occuper du bébé. Celui-ci après ses premiers mois avait déjà des pouvoirs très puissants pour un humain. Gaërie ignorait l'existence des porteurs, mais s'occupa tout de même de la petite. Le bébé grandissait et devint une femme. Arrivée à l'âge de 18 ans, elle illumina la salle d'une lumière blanche. Gaërie comprit qu'elle allait partir pour retrouver ses semblables et envoya une lumière noire en elle. Lorsqu'elle revint à elle, elle était à moitié lumière, à moitié ténèbres. Elle alla donc sur Terre pour la première fois et rapidement le côté sombre prit le dessus.

Du côté des naïades, il y avait une hiérarchie. KaMaéva, la première, fut élue par le peuple des naïades. Le peuple n'était pas plus gros qu'un village. Le ''Ka'' désignait le poste de chef du groupe. Maéva l'ancienne était la plus grande, celle avec qui l'on parlait, celle qui les guidait. Les naïades étaient neutres. Elles travaillaient pour personne. Ces êtres habitaient dans une forêt dense. Aucune fille ne quittait la forêt avant d'avoir eu leur première vision. Quand KaMaéva parlait, on l'écoutait. Tout le monde savait qu'elle savait des choses que personne ne savait. On ne savait même pas d'où elles venaient. Certains disaient qu'elles étaient des sorcières, d'autres des déesses. Mais ailleurs, sur le continent mort, il y avait des nécromanciens, des hommes au pouvoir neutre eux aussi, mais leurs pouvoirs étaient plus noirs. Les naïades utilisaient la magie blanche alors qu'eux utilisaient la magie noire. Ceux-ci travaillaient pour Gaërie. Le céleste demi-noir avait créé les nécromanciens pour sa déesse. Tous la vénéraient. Chaque peuple avait des opposés ; les Ases et les Vanes, les porteurs avaient les deux, les naïades et les nécromanciens et finalement les célestes qui choisissaient leur camp.

Plusieurs siècles passèrent, tout allait plutôt bien sauf les derniers temps. Les récoltes étaient pauvres, les gens avaient peine à vivre parfaitement. Les célestes faisaient du mieux qu'ils pouvaient, mais rien n'y faisait. Sur le continent arrivait la saison des orages, les récoltes étaient trop faibles et les familles étaient en famine. Un brouillard épais tomba sur la terre habitée. Les hommes de pierre, les quelques qui restaient, débarquèrent sur les plages et d'une violence jamais vue, les célestes les avaient empêché de passer et même d'entrer dans le village. Il y avait dans le groupe, la porteuse qui regardaient les créatures de sa déesse se faire démolir. Elle fouilla ensuite dans la tête du peuple et envoya les images terrifiantes aux nécromanciens.

Nécrus n'était encore qu'un bébé à cette époque. Gaërie eut la charge des enfants, qui n'étaient encore que des bébés, n'ayant pas de femme. Nécrus avait un grand potentiel et Gaërie l'avait remarqué. Nécrus apprit en bas âge à maitriser la magie de réanimer les morts en zombie, une créature dépourvue de sentiment et de sensation tels que la douleur ; ils obéissent à la volonté du maitre. Nécrus avait vu les images et les créèrent en peu de temps, les pires cauchemars des Ases et des Vanes. Il leur donna une forme physique. Le travail à moitié terminé, Gaërie leur donna un esprit tordu, sans aucune pitié. Il regarda Gaërie. Elle était fière de lui et en même temps en avait peur. Nécrus grandit et devenait toujours plus fort, plus puissant. Gaërie l'enferma à cinq ans, le trouvant anormal. Elle demanda ensuite aux autres nécromanciens de donner une forme physique à toutes les émotions négatives venant des mondes des créatures mortelles. Alors qu'il n'avait que huit ans, Gaërie et les autres nécromanciens décidèrent de le tuer. Il s'échappa grâce aux morts-vivants qu'il créa et s'enfuit au loin, le signe d'exécution sur le front. Gaërie fit donc des géants de pierres célestes, pour les dieux, et des normaux, pour les Ases et les Vanes. Ailleurs, à l'arrivée de Nécrus au monde, Tarina naissait sous un aurore boréale. Tarina aussi avait de grands pouvoirs, blancs évidemment. Tarina avait eu sa première vision alors qu'elle savait à peine marcher. Elle descendait en ligne droite des chefs. KaItnie, la chef du peuple et sa mère, décédèrent environ dix ans plus tard en annonçant une prophétie :

«De tous les peuples, il y aura un ou une représentante par race qui sortira du lot. Ceux-ci rétabliront l'ordre et la paix. Toutefois, une relation amoureuse fera en sorte que le trouble disparaisse tant que le couple restera ensemble et uni.»

La prophétie était annoncée. Les chefs et les peuples se surveillaient. Qui ferait partie de la prophétie ? Gaërie jurait. Nécrus était parti et elle ne pouvait pas le tuer. Elle regardait les géants de pierres qu'avaient faits les autres nécromanciens. Ils n'étaient pas comme les premiers, ceux qui avaient fait le plus de dégât. Malgré leurs puissant forces, il leur manquait quelque chose. Avec son céleste, elle créa des Ases et des Vanes de côtés sombres. Ils les appelèrent les Alters Notca. Les seuls qui n'en avaient pas, c'était les nécromanciens et les naïades qui eux étaient déjà leur contraire.


Gaërie eut finalement son armée, mais il lui manquait des généraux. Donc elle ordonna aux nécromanciens l'ordre de créer des corps vides, mais il fallait que leur forme soit toutes unique. Les tout premiers d'entre eux prirent plusieurs années pour avoir toutes les caractéristiques qu'elle demandait. Une fois faite, elle donna à chaque corps une âme et la loyauté des géants de pierre qui avaient combattu pour elle lors de la première guerre. Elle donna un pouvoir unique à chacun. Elle attendait le moment opportun pour lancer l'attaque décisive entre l'ombre et la lumière.

L'histoire est toujours en déroulement. Nécrus et Katarina ont grandi depuis le temps. La prophétie est en cours d'exécution. Quelle race allez-vous prendre ? Est-ce que vous allez voir la prophétie se réaliser ou l'aider à se réaliser ?